Joseph Bellefet, « ambassadeur » de la gym féminine, croyait en « ses filles ». Il savait les encourager et les défendre. Le sport avait le vent en poupe : en 4 années (1969-1973), l’effectif est passé de 69 à 143.
Assidues, volontaires, sous la houlette de Bernadette Hardy et Monique Rouillé, les Ainées et Jeunesses se présentent au Mans (1972). Elles vont de succès en succès, en compétition par équipes ou individuelle. Le niveau technique s’élève peu à peu. Des divergences d’objectifs apparaissent au sein de l’encadrement. Certains recherchent une gymnastique de « haut niveau » exigeant plus d’entraînements. D’autres préfèrent une gymnastique plus « cool » pratiquée plus, dans un esprit de loisir que de compétition. Ces divergences de vue créent des tensions difficiles à gérer parfois. Joseph Bellefet essaie de maintenir une certaine cohésion mais, en 1977, quelques cadres quittent la Cambronnaise.
Mais au début des années 80, Serge Pairé et Christian Babonneau (aujourd’hui Président) reprennent les rênes. Les filles aiment la gym mais aussi danser. Elles offrent de belles productions chorégraphiques et musicales lors des galas annuels.